Ils verraient leur erreur ils pr.. s’ils prendraient le .. s’il prendraient le temps de .. de réfléchir.
19.2 St-JeanM:
-
20.1 SavièseF:
vœrˈŋ k l f n rˈœːɹ - ø - pɹˈʒʃɔ œ tːn dɛː ʃwɑndʒˈɪ
Ils verraient qu’ils ont fait une erreur .. euh .. prissent-ils le temps de réfléchir.
20.2 SavièseM:
-
21.1 SixtF:
ɪ vjœriˈ k ɪ s s trpˈɑ e j æ j l t tə ʁefleʃˈɪ
Ils verraient qu’ils se sont trompés et il a ils ont le temps de réfléchir.
21.2 SixtM:
-
23.1 TroistorrentsF:
je vɛːʁˈã kə sə s tʁpˈo sə pʁəɲˈavã l tã də - də mʊzˈa
Ils verraient qu’ils se sont trompés s’ils prenaient le temps de réfléchir.
23.2 TroistorrentsM:
-
24.1 Val-d’IlliezF:
e vɛʁˈ - kə {s} s bˈa tʁõpˈɑ - s ɛ l ã - s œ l aʁ pʁɪ l t də kstərˈa
Ils verraient .. qu’ils {se} sont trompés .. s’ils ont .. s’ils auraient pris le temps de réfléchir*.
*[kstərˈa] ‘considérer’ avec le sens de ‘réfléchir’ est attesté en particulier pour Val-d’Illiez (GPSR 4: 260a).
24.2 Val-d’IlliezM:
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Liste
Commentaire
Carte n° 61600: morphologie du conditionnel: «ils verraient», la désinence de la 3e personne pluriel (3pl)
Corpus
La 3pl du conditionnel «ils verraient» n’a été relevée que par un seul énoncé du questionnaire féminin: «Ils verraient leur erreur s’ils prenaient le temps de réfléchir». Celui-ci a fait l’objet de reformulations chez plusieurs informatrices, de sorte que la carte est incomplète (18 parlers attestés), avec une importante lacune dans le district de Sierre. Nous avons tout de même cartographié les données disponibles, d’autant plus que la 3pl du conditionnel n’est pas attestée dans les enquêtes géolinguistiques antérieures à la nôtre (ALF, TP).
Cartographie, analyse
Mis à part le morphème [r] du conditionnel, les formes attestées présentent de nombreuses ressemblances avec les désinences de la 3pl de l’imparfait des conjugaisons 1B et irrégulières (cf. les cartes n° 52604, 52620, 52632), comme cela correspond à leur étymologie.
Une majorité des parlers valaisans attestées possède une 3pl du conditionnel en [r] . Les voyelles finales de la désinence [r] des Marécottes et de Nendaz et des deux formes savoyardes en [ri] correspondent également aux désinences habituelles de l’imparfait dans ces parlers. Seules les formes en [ʁ] d’Orsières et de [ʁˈẽɪ] de Liddes ne coïncident pas avec une au moins des différentes désinences attestées pour l’imparfait dans ces deux parlers.